Menu principal :
préface
Pierres sur pierres sculptées en souvenir des fracas des
					armes et vint un jour où les armes se retournèrent contre le peuple mais le
					peuple a vaincu les armes et a changé les pierres .
Pierres sur pierres, nous avons battis par-dessus notre
					ville, pour la révolution de novembre en souvenirs n'ont pas d 'ale pesante
					pour écraser les martyrs dans l 'oubli. les
					vrilles de pierres du sol au ciel, pierres sur
					pierres, flamme de pierres, sur notre terre vers notre soleil.
 Nos pierres,
					fossiles de la mémoire, et lente danse du souvenir enterrent la haine  pierres sur pierres et au nom d'hier veillent
					sur l 'avenir.
C'est dans cette esprit de discussion d 'égal à égal que
					nous racontons l 'histoire de Roland Bacri, le petit poète du canard enchainé,
					né à Bab-el-oued, et venu évoquer la responsabilité de sa famille: les Bacri dans ce coup d'éventail qui servit de prétexte
					à la conquête.
-Bacri : Nous étions les espagnols de l 'armée
					en déroute quand on était arrivé à Livourne en 1770, tout d 'un coup, les Bacri
					de Livourne sont venu à Alger, nous étions des grands banquiers et des grands
					marchands de blé. ils nous ont appelés les rois d 'Alger parce que nous étions
					très important.
L'empereur Napoléon Bonaparte veut faire sa compagne d 'Egypte,
					il avait alors besoin de blé; donc il s'est adressé au Dey-Hussen d 'Alger le
					Dey Turque .
Bonaparte chargea Bacri de demander au Dey-Hussein une
					grande quantité de blé à la somme de 14000000 millions de francs pour que
					Bonaparte puisse aller  à la  compagne d 'Egypte. 
L'Algérie n'arrive pas a obtenir ses créances : Le Dey envoya Bacri au roi de France pour s'acquitter de
					la dette datée du 1795. Cette dette en 1827 n'est pas payée,
					alors, le consul de France reçoit mission de voir le Dey.
Le  consul de France
					arriva à Alger, la délégation du Dey le reçoit et le fait  monter sur 
					baudet pour visiter la casbah jusqu'au palais  de l 'éventail.
Il arrive  au
					palais, l 'un des Bacri prends la parole et vite, ça tourne à l'aigre. Ils se
					traitent de tous les noms. L'un prend la mouche l 'autre prend le chasse-mouche
					ou l 'éventail, le consul retourne en France la joue rouge; il dit au roi on
					m'a giflé!
Le roi appelle le général De Bourmant en lui disant rompez
					les négociations, envoyez les troupes à sidi ferruch, là bas il ya une large
					plage.
...Au lieu de payer leurs dettes ils nous ont colonisé 132
					ans le coup d 'éventail n'est qu'un prétexte: 
Voila  les
					véritables raison de la conquête:  
L'Algérie n'était pas une région déserte ou sauvage
					puisque elle se permet de vendre des quantités 
					de blé assez considérables à la France.
Charles X avait besoin de reprendre en main son
					armée, il a pensé que son expédition sur Alger lui permettra de donner à ses
					militaires  gloire et butin.
Quand aux tenants du capitalisme naissant, leur théoriciens
					Sismondi écrivait: dés 1830 ce royaume d 'Alger ne sera
					pas seulement une conquête il sera une colonie et sera un pays neuf sur lequel
					le surplus de la population de l 'activité Française pourra se répandre.
Le témoignage  des conquérants  français
Aperçu
					historique et statistique et topographique sur l'état d'Alger.
Ces contrées sont des terres vacantes abandonnées aux
					mauvaises herbes par la paresse et l 'indolence des maures, les femmes du pays
					son livrées par la paresse des  Algériens
					qui passent toutes leur vie à fumer à la turpitude des mœurs extrêmes relâchées. Elles n'ont pas de religion, beaucoup de doute qu'elles
					aient une âme immortelle et croient qu'elles sont faites que pour la
					reproduction.
Le climat aidant : les
					femmes sont nécessairement disposées au plaisir, alors allez y, des terres
					vacantes et des femmes consentantes qui n'attendent que les soldats  français.
Le témoignage  d'un officier 
					français  du corps expéditionnaire
Cette terre qu'on avait présentée comme terre sauvage,
					inhabitée et couverte de jolies maisons de compagne entourées de jardins toutes
					sont bâties des hauteurs dans les mouvements onduleux contrastent tout a fait
					avec l 'aridité des
					côtes de province. La végétation est superbe et partout
					les sources et les courant d 'eau fécondent la terre. Les fruits sont en abondances. Un grand nombre d 'aqueducs amènent les eaux jusqu'a la
					capitale.
Le témoignage du maréchal Bugeaud:
Je reconnais que l 'Algérie produit beaucoup de grains,
					une immense quantité de bétails l 'immensité des terres ensemencées atteste l 'existence
					d 'une population beaucoup plus nombreuses qu'on le pensait. 
Le
					témoignage du commandant Claude Antoine Rosé en 1833 visite la régence  d'Alger: 
Presque tous les hommes savent lire et compter. en France,
					à l 'époque on compte 40% d'analphabètes, ainsi les soldats qui débarquent sont
					en général moins instruits que les sauvages qu'ils viennent civiliser.       
 Le
					témoignage  du ministre de la guerre de
					l'époque  qui s'appelle Girard:
Il faut se résigner à refouler au loin et à exterminer
					même la population indigène. Le ravage l 'incendie la ruine de l 'agriculture
					sont peut-être les seuls moyens d 'établir solidement notre domination.
Le témoignage de Savari Duc de Rovigo:
Apportez
					des têtes et des têtes bouchez les conduites d'eau avec la tête du premier
					bédouin que vous rencontrerez. Bien sûr au nom de la civilisation.   
Le témoignage de Christian dans
					l'Afrique Française:
Un
					détachement de l 'armée parti d 'Alger surprend la tribu désarmée des oulifias
					et massacre sur le champ tous les hommes, femmes, enfants sans distinction. On parlera de 12000morts.
					Les troupeaux raflées aux oulifias sont vendus au consul du Danemark. Quand au reste du butin, il fut exposé au marché de Baba
					Azoun on y voyait des bracelets de femmes encore attachés à des poignés coupés
					et des boucles d'oreilles pendant à des lambeaux  de chaire.  Bien sûr, au nom de la civilisation.
Le témoignage du colonel François le
					Montagnac:
Selon
					moi toutes les populations qui n'acceptent pas nos conditions doivent êtres
					rasées, tout doit être pris, saccagé sans distinction d 'âges ou de sexes. L'herbe ne doit plus pousser là où l 'armée Française a
					mis le pied.  
					
Le témoignage du comandant Saint Arnaud
					un mari très attentionné:
Il
					écrit à sa femme: chère Louise je suis bivouaqué par une
					chaleur de 40°au milieu de 20 villages superbes qui ne se sont jamais bien
					soumis. Je leurs ai donné jusqu'a ce soir pour
					payer les impôts et les amendes que je leurs ai infligé. S 'il ne s'exécutent pas, j'enverrais trois colonnes
					bruler tout.
En juin
					1845, la tribu des Oueled Hiha chassée de ses douars par les détachements
					incendiaires du colonel Pelicier, se refugiaient dans des grottes de montagne. Ordre du maréchal Bugeaud:
					si ces gredins se retirent dans leurs cavernes imitez Cavaignac Osbeha fumez
					les à outrance comme des renards.
Voici le récit d'un témoin Français bien
					sûr:
 Voir au milieu de la nuit, à la faveur de la
					lune, un corps de troupe Française occupé à entretenir un feu infernal,
					entendre les sourds gémissements des hommes, des femmes et des enfants, des
					animaux, le craquement des rochers calcinés s'écroulant.
Le
					matin quand on chercha à dégager l 'entrée des cavernes, gisaient des bœufs,
					des ânes et des moutons. Parmi les animaux entassés sous eux, des
					hommes, des femmes, des enfants. J'ai vu un homme mort le genou à terre
					la main crispée sur la corne d'un bœuf, devant lui une femme tenant son enfant
					dans ses bras. Cet homme avait été asphyxié au moment
					ou il cherchait à préserver sa famille de la rage de cet animal. On a compté
					760cadavres. Au nom bien sur de la civilisation.
Le 8
					mai1845 Saint Arnaud découvre 500 algériens dans une grotte entre Ténès et
					Mostaganem. Saint Arnaud ordonne à ses soldats de
					les emmurer vivants, il écrit: je fais boucher hermétiquement tous les
					issues et je fais un vaste cimetière, la terre couvrira à jamais les cadavres
					de ces fanatiques.
C'est à
					peu-près se qu'on dit les Allemands en massacrant le village
					d'Oradour-sur-Glane. 
Le témoignage du colonel François le
					Montagnac:
Voila
					comment faire la guerre aux Musulmans tuez tous les hommes jusqu'a l 'âge de 15
					ans prendre toutes les femmes et les enfants, vous me demandez ce que nous
					faisons des femmes que nous prenons on en garde quelques une comme otages, les
					autres sont échangées contre des chevaux et le reste est vendu aux enchères
					comme bêtes de somme. Au nom bien sur de la civilisation.
Nous
					rapportons un plein baril d 'oreilles récoltées paire à paire sur les
					prisonniers, il contient même celles d'un de nos cinquante huit gendarmes morts
					de la maladie. Deux pièces de cent sous ne sont pas à
					dédaigner.  
					
Le témoignage du maréchal Soult  ministre de la guerre:
Répondant
					à des questions dans la chambre des députés, en Europe un tel acte serait
					horrible détestable; en Afrique c'est la guerre même c'est du moins ce que dit
					le ministre de la guerre Français.
En face
					voici un décret préparé par l 'Emir Arabe des Musulmans (Abdelkader) tout Musulman qui ramènera vivant un
					soldat Français recevra une récompense de 8 doros.
					Tout Musulman qui aura un Français en sa possession sera tenue de bien le
					traiter et de le conduire le plus promptement possible soit devant le Khalifat
					ou devant l 'Emir lui même, dans le cas ou le prisonnier aurait à se plaindre
					de mauvais traitements, le Musulman n'aura droit à aucune récompense.
À
					la lecture de ces décrets: question  d 'un
					soldat Algérien:
Quelle
					récompense pour un soldat vivant, l 'Emir répond 8 doros et pour une tête
					coupée 25 coups de bâton sur la plante des pieds. 
De quelle côté était la civilisation?
Au prix
					de 1500000 héros et héroïnes martyres, tombés sous le soleil, la lune, le
					froid, la grêle, la neige, la pluie, criblés de balles, ou guillotinés,
					égorgés, pendus, pour la chère cause de libération de l 'Algérie.
Au prix
					des  fleuves de sang coulés sur chaque
					millimètres de l 'Algérie en révolte.      
Au prix
					des centaines de milliers de veuves et mères démunies de leurs maris ou de
					leurs fils.
Au pris
					de 2500000km2du sol Algérien remués, écrasés par
					des obus et des blindés, dont ils ont pollués nos quatre saisons de l 'odeur de
					poudre ou incendies de tous genres. 
Au nom bien sur de la civilisation.
Rachid Ikezouhene