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Medecine Prophetique

Religion > Hadithe

Table des matiéres

Avant - propos

LES DIVISIONS DE LA MEDECINE DU CORPS

(I) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rDans le domaine du traitement

(II) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour se protéger de l'indigestion

LE PREMIER GENRE(III-) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la fièvre

 (IV)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la diarrhée

(V)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement et la précaution de la peste

(VI)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rla déshydratation et son traitement

(VII) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la blessure

(VIII)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement par le miel

(IX)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rLes temps convenables pour

(X) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour la coupure des veines et la cautérisation  

(XI) DIRECTIVE DU PROTHÈTE rPour le traitement de l'épilepsie (Sara')  

(XII) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la sciatique        

(XIII) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la sècheresse de la nature et son besoin

(XIV) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement du prurit et de ce qui attire les poux

(XV) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la pleurésie  

(XVI) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la migraine et de la migraine servi-faciale

(XVII) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement des malades en s'abstenant de leur préscrire

(XVIII) DIRECTRIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la laryngite,

(XIX) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement du cardiaque  

(XX) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour éviter les maux des aliments, des fruits

(XXI) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rA propos du régime

(XXII) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la chassie par le calme, la quiétude

(XXIII) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de l'anesthésie totale qui rend le corps ferme  

(XXIV) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour la réforme de la nourriture, dans laquelle tombent des mouches

(XXV) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la pustule

(XXVI) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement des tumeurs, et des pustules qui guérissent

(XXVII) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement des malades en calmant leurs âmes et stimulant

(XXVIII)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement des corps par les remèdes et les aliments

(XXIX)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour l'alimentation du malade

(XXX)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de l'empoisonnement qu'il a subi par les juifs

(XXXI)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la magie qui l'a attaqué par la magicienne juive

(XXXII)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rA propos de l'évacuation par le vomissement

(XXXIII)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour l'indication au traitement du médecin le plus adroit

(XXXIV)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour la responsabilité du traiteur qui ignore le traitement

(XXXV)DIRECTIVE DU PORPHÈTE rPour la prévention des maladies essentiellement contagieuses

(XXXVI)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour l'interdiction du traitement par les choses interdites

(XXXVII)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement des poux de la tête, et pour les éliminer

(XXXVIII) DIRECTIVE DU PROPHÈTE r  le traitement de ce qui est atteint de mauvais œil

(XXXIX) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement général de toute plue au moyen de l'incantation divine

(LX) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour l'exorcisme d'un mordu par la Fatiha

(XLI) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement par l'exorcise contre la piqûre du corpion

(XLII) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rEn ce qui concerne l'exorcisme contre le fourmillement

(XLIII)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour l'exorcisme du serpent

(XLIV)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rL'exorcisme pour l'ulcère et la blessure  

(XLV)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de la douleur pat rexorcisme        

(XLVI)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de l'acuité du malheur et du chagrin qui s'en produit  

(XLVII)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rA propos du traitement de rafietion, du souci, du chagrin et de la tristesse  

(XLVIII)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de l'effroi. de l'insomnie qui empêche le sommeil  

(XLIX)DIRECTIVE DU PROPHÈTE r Pour le traitement de l'incendie et pour son extinction

(L)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour la préservation de la santé

(LI)DIRECTIVE DU PROPHÈTE r En ce qui concerne le manger et le boire  

(LII)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rA propos de la manière de se mettre à la table  

(LIII)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rEn ce qui concerne la boisson

(LIV)DIREC LIVE DU PROPHÈTE r En ce qui concerne le port des vètements  

(LV)DIRECI IVE DU PROPHÈTErAu sujet de l'habitat      

(LVI)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rAu sujet du sommeil et de réwil         

(LVII)DIREC I IVE DU PROPHÈTE rPour l'accouplement et le coït

(LVIII)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour le traitement de ramour ardent C Ichq)  

(LIX) DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour garder la bonne santé par les parfums  

(LX)DIRECTIVE DU PROPHÈTE rPour garder l'œil en bonne santé          

Quelques remèdes et nourritures simples cités par le Prophète ret classés par ordre alphabétique     Ail  ثوم   

 

 

 

 

 

 

AMBRE  عَنْبَر

DEPILANI  نورة  

NEIGE   الثلج  

ARGENT   فِضّة

EAU  ماء  

œuF بيض

AUBERGINE باذنجان

ENCENS1  قسك (كست)  

OIGNON   بصل   

BANANE  طلح    

ENCENS2  البخور  

OR   ذهب   

BEURRE  زبد

FRUIT DU LOTUS  نبق  

ORGE   شعير  

BEURRE cuisine   سمن

FATIHA  فاتحة  

PAIN  الخبز

BLETTEسلق

FENUGREC   حلب

PAIN MITONNE- Tharide)

BOUE  طين    

FIGUES  التين   

PALMIER    بلح  

CANNE A SUCRE    

FLEUR DU HENÉE - غاغية

PARFUM   الطيب  

CARTHAME.- كركم  

FROMAGE   جبن  

PASTÈQUE   بطيخ   

Cactus  صَبر  

GINGEMBRE زنجبيل

 PATIENCE   الصبر   

CHAIR DES SAUTERELLES  

GRAISSE 1 دهن   

plante Aromatique

CHAIR DES OISEAUX   

GRAISSE 2  شحم   

PLUIE ABONDANTE  

CHUBRUM  شبرم  

GRENADE  رمان  

POIREAU  كرات  

CHICORÉE   هندباء   

GRENOUILLE   ضفدع  

POISSON   سمك

COURGE  يقطين  

GRILLADE   شوي   

POLLEN  (du palmier)  

CURE- DENT1  سواك

GUÈDE   ورد النيل  

POUDRE   ذريرة  

CURE- DENT 2خلال  

HENNÉ   حناء  

PRIERE   صلاة   

CEDRAT  أترج

HUILE   زيت   

RAISIN    عنب   

CEDRE-(Arz) أرز

IDHKHIR   إذخر 

RAISIN SEC   زبيب   

CORAN  قرآن  

JEUNE    صوم  

RIZ   أرز  

CRESSON  حزف  

KATAME    كتم   

ROTAB mûre   رطب  

CONCOMBRE GRAND  قثاء

KOHL (COLLYRE SEC)    

SEL  الملح

CUMIN NOIR   حبة السوداء 

LAIT      حليب

SÉNÉ     سنا (أو سنوت)

CELERI  كرفس 

Le LENTILLE    عدس

SOIE   الحرير

COING  سفرجل

LÉZARD   ضب

La SPADICE DE LA PALME

CABATH  كباث  

MARZANJOUCHE   مرزنجوش   

TIGE -Tige indoue)  عود

DATTES DES PALMIERS   بلح  

MIEL   عسل  

TRUFFE  كمأة  

DATTES   تمر

MOUCHE   ذباب  

VIANDE لحم

DATTES COMPRIMÉES  

MUSC  مسك

VIGNE ( Karm)  كرم   

DATTES bosser  بسر

NARCISSE   نرجس  

VINAIGRE  الخل   

EPILOGUE

 


 

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux,

le Très Miséricordieux

Avant - propos

Rendre fidèlement l'original, sans se départir du génie de la langue dans laquelle on traduit, c'est l'A.B.C du traducteur, surtout quand il s'agit d'un livre d'histoire ou de science devient très difficile lorsqu'on traduit un ouvrage tel que «La Médecine Prophétique» de Ibn quayyim Al-Jouziyyah; l'indulgence du lecteur doit nous être acquise si nous n'avons pas complètement réussi cette tâche. Or, un lecteur occidental ayant des préjugés sur l'Islam et les Musulmans, ne peut que s'étonner de constater que ses jugements stéréotypés sont faux; ainsi qu'un lecteur Musulman ne serait moins ébranlé de voir combien ses connaissances sont insuffisantes et parfois erronnées. N'est- ce pas, de la lecture de cet ouvrage qui éclaire que notre Prophète (qu'Allah le bénisse et le salue!) avec ses compagnons (qu'Allah soit satisfait d'eux!) ont présenté au monde, outre l'Islam, des connaissances bien compatibles à celles de notre temps, la fin du 20eme siècle; que nous avons besoin pour comprendre que l'orient passe toujours comme antithèse de l'occident mais l'orient... certes a fait l'occident?!.

N.B.

1.Cet ouvrage contient deux parties:

 a-Les maladies et leurs remèdes,

 b-Les éléments et les remèdes, classés Alphabétiquement.

2.Pour, les versets du Coran, nous avons recours au travail de Kazimirski publié pour la première fois en 1840 annoté par l'éminent érudit, et rechercheur, Maxime Rodinson.

3.Nous avons tenu soin de laisser la division des chapitres intacte, et de conserver tous les Hadiths: authentiques, levés, abolis, etc... selon les rapports successifs et multiples.

 

 

 

Introduction

 

Louange à Allah, le seigneur de l'univers. Qu'Il bénisse le plus noble des Emissaires, Muhammad, le prophète   

sans  successeur, les siens et tous ses compagnons Ce sont des chapitres profitables, selon sa directive (qu'Allah le bénisse et le salue!) dans le domaine de la médecine, propre à lui, qu'il a décrit aux autres, dont nous montrons la sagacité que les plus grands expérimentés en médecine n'y atteignent point. Ainsi: Nous disons, Appelant au secours d'Allah, dont nous recevrons la puissance et la force:

Genres de la maladie:

1 - La maladie a deux genres:

 

Maladie psychologique, et maladie organique(l) qui sont citées dans le Coran. La maladie des cœurs (maladie psychologique) a deux sortes:

Maladie de soupçon et de doute.

 

(1).Cette répartition contient de la sagesse et des miracles divins auxquels les médecins ne sont arrivés que bien récemment, au milieu de dix huitième siècle; où on a réparti, les maladies, généralement, en deux parties:

 

1.Les maladies organiques: qui résultent du malfonctionnement d'un organe du corps; ou son arrêt final de fonctionner, causées par des microbes diverses qui pénètrent le corps; et abîme l'organe, d'où paraissent les symptômes de la maladie, chaque maladie organique a des symptômes, des délais, des propriétés et des complications: d'où on peut distinguer les différentes maladies organiques et diagnostiquer chacune d'elles. C'est ce qu'on désigne par les maladies des corps que l'envoyé d'Allah (qu'Allah le bénisse et le salue!) a citées, telles que la paralysie, les fièvres, la tuberculose, la bile… etc…

 2.Les maladies psychologiques: En effet, elles ont des symptômes de plusieurs maladies différentes que le malade pressent, mais à l'aide des recherches nécessaires comme, Photo au moyen du rayon X, analyses diverses, le médécin décôuvre que la maladie organique n'existe jamais. Ces espèces des maladies proviennent des stimulus extérieurs de la vie commune comme la peur, le doute, la passion, l'insatisfaction sexuelle, et le surmenage accru... etc... C'est donc la maladie psychologique (du cœur), citée par l'envoyé d'Allah r qui a diversifié ces maladies, minutieusement, en maladies de doute et de soupçon et maladies de passion et d'égarement. Cette répartition, d'après les récentes théories de la psychologie, montre toute la sagesse prophétique. Maladie de passion et d'égarement; toutes les deux sont citées dans le Coran: d'où Allah (le Très Haut) dit à propos de la maladie de soupçon: [Il y a dans leurs cœurs une maladie (de doute et d' hypocrisie), et Allah laisse croître leur maladie. Ils auront un châtiment douloureux, pour avoir menti.] [10] [ Sourate La Vache ]

 

فِي قُلُوبِهِمْ مَرَضٌ فَزَادَهُمُ اللَّهُ مَرَضًا وَلَهُمْ عَذَابٌ أَلِيمٌ بِمَا كَانُوا يَكْذِبُونَ [10]

 

Nous n' avons assigné comme gardiens du Feu que des Anges. Cependant, Nous n' en avons fixé le nombre que pour éprouver les mécréants, et aussi afin que ceux à qui le Livre a été apporté soient convaincus, et que croisse la foi de ceux qui croient, et que ceux à qui le Livre a été apporté et les croyants n' aient point de doute; et pour que ceux qui ont au cœur quelque maladie ainsi que les mécréants disent: "Qu' a donc voulu Allah par cette parabole?" C' est ainsi qu' Allah égare qui Il veut et guide qui Il veut. Nul ne connaît les armées de ton Seigneur, à part Lui. Et ce n' est là qu' un rappel pour les humains.[31] [Sourate El Moudathir]

 

وَمَا جَعَلْنَا أَصْحَابَ النَّارِ إِلا مَلائِكَةً وَمَا جَعَلْنَا عِدَّتَهُمْ إِلا فِتْنَةً لِلَّذِينَ كَفَرُوا لِيَسْتَيْقِنَ الَّذِينَ أُوتُوا الْكِتَابَ وَيَزْدَادَ الَّذِينَ ءَامَنُوا إِيمَانًا وَلا يَرْتَابَ الَّذِينَ أُوتُوا الْكِتَابَ وَالْمُؤْمِنُونَ وَلِيَقُولَ الَّذِينَ فِي قُلُوبِهِمْ مَرَضٌ وَالْكَافِرُونَ مَاذَا أَرَادَ اللَّهُ بِهَذَا مَثَلا كَذَلِكَ يُضِلُّ اللَّهُ مَنْ يَشَاءُ وَيَهْدِي مَنْ يَشَاءُ وَمَا يَعْلَمُ جُنُودَ رَبِّكَ إِلا هُوَ وَمَا هِيَ إِلا ذِكْرَى لِلْبَشَرِ[31]

 

Et dit aussi au sujet de celui qu'on appelle à l'arbitrage selon le Coran et la Sunna, mais il refuse et s'oppose:

Et quand on les appelle vers Allah et Son messager pour que celui-ci juge parmi eux, voilà que quelques-uns d' entre eux s'éloignent.[48] Mais s' ils ont le droit en leur faveur, ils viennent à lui, soumis..[49] Y a- t- il une maladie dans leurs cœurs? ou doutent- ils ? ou craignent- ils qu' Allah les opprime, ainsi que Son messager? Non!... mais ce sont eux les injustes.[50] [Sourate La Lumier] 

 

وَإِذَا دُعُوا إِلَى اللَّهِ وَرَسُولِهِ لِيَحْكُمَ بَيْنَهُمْ إِذَا فَرِيقٌ مِنْهُمْ مُعْرِضُونَ[48] وَإِنْ يَكُنْ لَهُمُ الْحَقُّ يَأْتُوا إِلَيْهِ مُذْعِنِينَ[49] أَفِي قُلُوبِهِمْ مَرَضٌ أَمِ ارْتَابُوا أَمْ يَخَافُونَ أَنْ يَحِيفَ اللَّهُ عَلَيْهِمْ وَرَسُولُهُ بَلْ أُولَئِكَ هُمَ الظَّالِمُونَ[50]

 

 

C'est la maladie des soupçons et des doutes.

La maladie des passions:

Au sujet de cette maladie, Allah (T.H.) a dit:

 

O femmes du Prophète! Vous n' êtes comparables à aucune autre femme. Si vous êtes pieuses, ne soyez pas trop complaisantes dans votre langage, afin que celui dont le cœur est malade (l' hypocrite) ne vous convoite pas. Et tenez un langage décent. [32] [Les coalisés]

 

يَانِسَاءَ النَّبِيِّ لَسْتُنَّ كَأَحَدٍ مِنَ النِّسَاءِ إِنِ اتَّقَيْتُنَّ فَلا تَخْضَعْنَ بِالْقَوْلِ فَيَطْمَعَ الَّذِي فِي قَلْبِهِ مَرَضٌ وَقُلْنَ قَوْلا مَعْرُوفًا[32]

 

Et c'est la maladie de passion, la fornication; et Allah est le plus connaisseur. La maladie des corps (maladie organique)

-Au sujet de laquelle, Allah (T.H.) a dit:

Il n' y a pas d' empêchement à l' aveugle, au boiteux, au malade, ainsi qu' à vous-mêmes de manger dans vos maisons, ou dans les maisons de vos pères, ou dans celles de vos mères, ou de vos frères, ou de vos sœurs, ou de vos oncles paternels, ou de vos tantes paternelles ou de vos oncles maternels, ou de vos tantes maternelles, ou dans celles dont vous possédez les clefs, ou chez vos amis. Nul empêchement à vous, non plus, de manger ensemble, ou séparément. Quand donc vous entrez dans des maisons, adressez- vous mutuellement des salutations venant d' Allah, bénies et agréables. C' est ainsi qu' Allah vous expose Ses versets, afin que vous compreniez.[61] [Sourate La Lumier ] 

 

لَيْسَ عَلَى الأَعْمَى حَرَجٌ وَلا عَلَى الأَعْرَجِ حَرَجٌ وَلا عَلَى الْمَرِيضِ حَرَجٌ وَلا عَلَى أَنْفُسِكُمْ أَنْ تَأْكُلُوا مِنْ بُيُوتِكُمْ أَوْ بُيُوتِ ءَابَائِكُمْ أَوْ بُيُوتِ أُمَّهَاتِكُمْ أَوْ بُيُوتِ إِخْوَانِكُمْ أَوْ بُيُوتِ أَخَوَاتِكُمْ أَوْ بُيُوتِ أَعْمَامِكُمْ أَوْ بُيُوتِ عَمَّاتِكُمْ أَوْ بُيُوتِ أَخْوَالِكُمْ أَوْ بُيُوتِ خَالاتِكُمْ أَوْ مَا مَلَكْتُمْ مَفَاتِحَهُ أَوْ صَدِيقِكُمْ لَيْسَ عَلَيْكُمْ جُنَاحٌ أَنْ تَأْكُلُوا جَمِيعًا أَوْ أَشْتَاتًافَإِذَا دَخَلْتُمْ بُيُوتًا فَسَلِّمُوا عَلَى أَنْفُسِكُمْ تَحِيَّةً مِنْ عِنْدِ اللَّهِ مُبَارَكَةً طَيِّبَةً كَذَلِكَ يُبَيِّنُ اللَّهُ لَكُمُ الآيَاتِ لَعَلَّكُمْ تَعْقِلُونَ[61]

 

La maladie organique est bien citée en parlant du Pèlerinage, du jeûne, de l'ablution, c'est un secret magnifique: qui montre la grandeur du Coran et la possibilité grâce à lui, de se passer d'un tout autre livre, pour celui qui

comprend son contenu.

Les règles de la médecine des corps:

La médecine des corps se base sur trois règles:

Conserver la santé.

S'éloigner de toute chose nuisible.

Vomir les matières corrompues.

Et Allah (T.H.) a cité ces trois règles, et mentionné dans le verset du jeûne:

 pendant un nombre déterminé de jours. Quiconque d' entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d' autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu' (avec grande difficulté), il y a une compensation: nourrir un pauvre. Et si quelqu'un fait plus de son propre gré, c' est pour lui; mais il est mieux pour vous de jeûner; si vous saviez![184] [Sourate La vache] 

 

أَيَّامًا مَعْدُودَاتٍ فَمَنْ كَانَ مِنْكُمْ مَرِيضًا أَوْ عَلَى سَفَرٍ فَعِدَّةٌ مِنْ أَيَّامٍ أُخَرَ وَعَلَى الَّذِينَ يُطِيقُونَهُ فِدْيَةٌ طَعَامُ مِسْكِينٍ فَمَنْ تَطَوَّعَ خَيْرًا فَهُوَ خَيْرٌ لَهُ وَأَنْ تَصُومُوا خَيْرٌ لَكُمْ إِنْ كُنْتُمْ تَعْلَمُونَ[184]

 

Où il a permis au malade de déjeuner (cesser son jeûne) ainsi qu'au voyageur pour garder sa santé et préserver sa force, afin que le jeûne ne lui fasse perdre en voyage, car le mouvement continu nécessite la dissolution et l'absence totale de la nourriture qui engendre ce qui est dissous; et la force s'affaiblit et perd sa vigueur; ainsi il a donc permis au voyageur de cesser son jeûne pour garder sa santé et sa force à l'abri de tout ce qui les affaiblit.

 

 

Vomir les matières corrompues:

 

Dans le verset du pèlerinage, Allah (T.H.) a dit:

Et accomplissez pour Allah le pèlerinage et la `Oumra. Si vous en êtes empêchés, alors faites un sacrifice qui vous soit facile. Et ne rasez pas vos têtes avant que l' offrande (l' animal à sacrifier) n' ait atteint son lieu d' immolation. Si l' un d' entre vous est malade ou souffre d' une affection de la tête (et doit se raser), qu' il se rachète alors par un Siyâm ou par une aumône ou par un sacrifice. Quand vous retrouverez ensuite la paix, quiconque a joui d' une vie normale après avoir fait la `Oumra en attendant le pèlerinage, doit faire un sacrifice qui lui soit facile. S' il n' a pas les moyens qu' il jeûne trois jours pendant le pèlerinage et sept jours une fois rentré chez lui, soit en tout dix jours. Cela est prescrit pour celui dont la famille n' habite pas auprès de la Mosquée sacrée. Et craignez Allah. Et sachez qu' Allah est dur en punition.[196] [Sourate La vache]  

 

وَأَتِمُّوا الْحَجَّ وَالْعُمْرَةَ لِلَّهِ فَإِنْ أُحْصِرْتُمْ فَمَا اسْتَيْسَرَ مِنَ الْهَدْيِ وَلا تَحْلِقُوا رُءُوسَكُمْ حَتَّى يَبْلُغَ الْهَدْيُ مَحِلَّهُ فَمَنْ كَانَ مِنْكُمْ مَرِيضًا أَوْ بِهِ أَذًى مِنْ رَأْسِهِ فَفِدْيَةٌ مِنْ صِيَامٍ أَوْ صَدَقَةٍ أَوْ نُسُكٍ فَإِذَا أَمِنْتُمْ فَمَنْ تَمَتَّعَ بِالْعُمْرَةِ إِلَى الْحَجِّ فَمَا اسْتَيْسَرَ مِنَ الْهَدْيِ فَمَنْ لَمْ يَجِدْ فَصِيَامُ ثَلاثَةِ أَيَّامٍ فِي الْحَجِّ وَسَبْعَةٍ إِذَا رَجَعْتُمْ تِلْكَ عَشَرَةٌ كَامِلَةٌ ذَلِكَ لِمَنْ لَمْ يَكُنْ أَهْلُهُ حَاضِرِي الْمَسْجِدِ الْحَرَامِوَاتَّقُوا اللَّهَ وَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ شَدِيدُ الْعِقَابِ[196]

 

Allah (T.H.) a permis au malade, ou celui qui a mal à la tête: à cause des poux. du picotement ou d'autres, de raser sa tête, au moment où il se met en état de consécration (Ihrâm) afin de se débarrasser des mauvaises vapeurs qui lui ont causé le mal à la tête, et sont congestionnés sous les poils. S'il rase la tête, les pores s'ouvrent et les vapeurs en sortent, et c'est le débarras comme un tout autre débarras analogue dont la congestion peut être nuisible

L'obstruction des maux

Les choses dont l'obstruction et la répulsion sont nuisibles, sont en nombre de dix:

Le sang agité. les spermes successifs, l'urine, l'excrément, la flatuosité, les matières vomies, l'éternuement, le sommeil, la faim et la soif.

Chacune de ces dix choses, son obstruction occasionne une maladie, et Allah (qu'il soit glorifié et exalté) nous a averti de nous nous débarrasser de ce qui est plus facile, à être débarrassé - le vapeur congestionné dans la tête - avant de se débarrasser de ce qui est plus difficile à être débarrassé; selon la manière du Coran.

Attirer l'attention sur les choses inférieures, ensuite sur les choses supeneures.

 

La diète - le régime

 

Au sujet de l'ablution de l'état d'impureté, Allah (T.H.) a dit:

O les croyants! N' approchez pas de la Salâ (la priere) alors que vous êtes ivres jusqu'à ce que vous compreniez ce que vous dites, et aussi quand vous êtes en état d' impureté (pollués) - à moins que vous ne soyez en voyage - jusqu'à ce que vous ayez pris un bain rituel. Si vous êtes malades ou en voyage, ou si l' un de vous revient du lieu où il a fait ses besoins, ou si vous avez touché à des femmes et que vous ne trouviez pas d' eau, alors recourez à une terre pure, et passez- vous- en sur vos visages et sur vos mains. Allah, en vérité, est Indulgent et Pardonneur [43] [Les Femmes]

 

 يَاأَيُّهَا الَّذِينَ ءَامَنُوا لا تَقْرَبُوا الصَّلاةَ وَأَنْتُمْ سُكَارَى حَتَّى تَعْلَمُوا مَا تَقُولُونَ وَلا جُنُبًا إِلا عَابِرِي سَبِيلٍ حَتَّى تَغْتَسِلُوا وَإِنْ كُنْتُمْ مَرْضَى أَوْ عَلَى سَفَرٍ أَوْ جَاءَ أَحَدٌ مِنْكُمْ مِنَ الْغَائِطِ أَوْ لامَسْتُمُ النِّسَاءَ فَلَمْ تَجِدُوا مَاءً فَتَيَمَّمُوا صَعِيدًا طَيِّبًا فَامْسَحُوا بِوُجُوهِكُمْ وَأَيْدِيكُمْ إِنَّ اللَّهَ كَانَ عَفُوًّا غَفُورًا[43]

Et il a autorisé au malade, lorsque l'eau manque de la remplacer par du sable (tayammom) lustration pulvérable: afin de protéger son corps de ce qui lui fait mal; c'est un avertissement pour se protéger contre tout ce qui est nuisible, venant de l'intérieur ou de l'extérieur. Allah (qu'il soit exalté et glorifié) a désigné, à ses serviteurs les trois principes de la médecine et l'ensemble de ses règlements. Nous citons ici les directives du Messager d'Allah (qu'Allah le bénisse et le salue!) et nous montrons que ses directives sont les meilleures et les plus

perfectionnées.

 

 

 

 

La médecine des cœurs ou la médecine psychologique:

 

La médecine des cœurs est confiée aux messagers d'Allah (qu'Allah les

bénisse et les salue!); et personne ne pourrait la posséder que grâce à eux(1).

Car la bonté des cœurs exige de la personne.

-la connaissance de son Dieu, son créateur; de ses noms et ses qualités, ses œuvres et ses jugements.

-la préférence de sa satisfaction et des œuvres qu'il aime.

-Eviter ses interdictions et sa colère.

-Sans ces conditions, cette médecine ne sera pas vraie et n'aura plus de vie. Il n'y aura aucun moyen de recevoir cette médecine que de la part des Envoyés d'Allah.

Tous ceux qui pensent que la santé du cœur vient sans suivre les opinions des Envoyés d'Allah sont tombés dans l'erreur. Car ils n'attachent importance qu'à la vie bestiale et des désirs charnels, et ne s'occupent que de la santé et de la force de la dite vie.

Mais la vie de leurs cœurs (intérieurs), de leur santé, et de leur force, est bien loin de cela,- et celui qui ne distingue pas entre les deux vies devrait se plaindre de la vie de son cœur: car il est parmi les morts; quant à la lumière de son cœur, il est trempé dans les mers des ténèbres.

 


(1) Avoir confiance en Allah et ses Envoyés, et la foi ferme constitue le plus important médicament des cas de la maladie du cœur, c.à.d. la maladie psychologique  

 

LES DIVISIONS

DE LA MÉDECINE DU CORPS

 

La médecine du corps se divise en deux parties

1 - Les maladies instinctives:

Ces maladies sont innées, par Allah avec les animaux doués de parole ou bêtes: elles n'ont plus besoin du soin d'un médecin comme la faim, la soif, le froid et la fatigue, que l'on traite par les contraires ou par élimination.

2 - Les maladies du tempérament:

Celles-ci ont besoin de réflexion et de méditation: comme les maladies similaires qui déséquilibrent le tempérament: tel la chaleur, la froideur, la sécheresse ou l'humidité; ou bien deux d'entre elles peuvent être combinées; celles-ci, aussi ont deux sections:

L'une matérielle, l'autre qualificative, c.à.d.: une matière qui est répandue ou un humeur qui survient.

Et voici la différence entre les deux:

- Les maladies qualificatives proviennent après l'élimination de la matière qui les a causées, mais après sa disparition, ses traces restent qualificativement dans le tempérament.

- Les maladies matérielles, sont munies de leurs causes. Et quand la maladie est munie de sa cause, il faudrait, d'abord considérer la cause; puis la maladie et enfin le médicament.

Les maladies organiques:

Les maladies organiques sont celles qui font sortir l'organe de son maintien: forme, creux, cours, grossièreté, contact, nombre, grosseur ou situation. Si ces organes dont les corps composés sont en un sain état; on dit que

c'est la jonction, et sortir de l'état d'équilibre c'est la disjonction.

Les maladies générales:

Les maladies générales renferment les maladies similaires et les maladies organiques Les maladies similaires sont celles qui font sortir le tempérament de l'état d'équilibre; et cette sortie constitue une maladie, lorsqu'elle produit en effet un malheur palpable.

Elles sont réparties en huit genres: quatre simples et quatre composés.

Les simples sont; le froid, le chaud, l'humide et le sec; tandis que les composés sont: le chaud-humide, le chaud-sec, le froid-humide, et le froid-sec.

Ces maladies pourraient être accompagnées d'une matière répandue ou non. Si la maladie ne nuit pas effectivement (la raison), elle s'appelle une sortie de l'équilibre, avec le bon état.

Les états du corps:

Le corps a trois états:

Un état normal, un état anormal et un état qui se place entre les deux premiers.

-Dans le premier état, le corps est sain.

-Dans le second, le corps est malade.

-Dans le troisième, le corps sera entre les deux états précédents: car les choses ne passent plus d'un état à un état contraire que par un médiateur.

La sortie du corps de son équilibre:

La cause de la sortie du corps de sa nature, provient de son intérieur composé du chaud et du froid, de l'humide et du sec; ou de l'extérieur car ce qu'il reçoit pourrait lui être convenable ou non. Le mal qui atteint une personne pourrait être attribué au mauvais tempérament: en sortant de son état d'équilibre; à la corruption de l'organe, ou bien à la faiblesse des forces ou des esprits qui les maintiennent. Cela est dû à l'augmentation de ce que l'équilibre n'a plus besoin d'augmenter, à la diminution de ce que l'équilibre n'a plus besoin de diminuer, à la disjonction de ce que l'équilibre n'en a plus besoin, mais a besoin de la jonction; à la jonction alors que l'équilibre demande la disjonction; à l'étendue de ce que l'équilibre n'a besoin que de son resserrement, ou à la sortie d'un organe de sa position ou de sa forme: de façon à sortir de son équilibre. C'est le médecin qui dissipe ce qui est amassé et nuisible à la personne, rassemble ce que sa dispersion lui est nuisible, diminue ce que son augmentation lui fait mal, ou augmente ce que sa diminution ne lui est pas convenable; ainsi il lui apporte le bon état de la santé manquant ou le garde en forme ou en apparence, et éloigne la maladie existante par l'opposé et le contraire qui la fait sortir; ou il l'éloigne par ce qui l'empêche de se produire par le régime. Et grâce à la puissance et la force d'Allah, à son aide et sa faveur, vous allez voir. dans les directives de l'Envoyé d'Allah (qu'Allah le bénisse et le salue!), tout ce qui guérit et satisfait.

(1) DIRECTIVE DU PROPHÈTE r

Dans le domaine du traitement

Le traitement par les remèdes solitaires:

- Le Messager (qu'Allah le bénisse et le salue) appliquait le traitement sur lui-même. puis il l'appliquait sur celui qui est atteint d'une maladie de ses compagnons ou de sa famille. C'était sa directive mais, l'emploi des médicaments composés. dits pharmacologiques; ne fut jamais de ses directives  ni celles de ses compagnons.

Mais la plupart de leurs remèdes était de la forme solitaire; il se peut qu'ils y ajoutent au remède solitaire un autre qui est auxiliaire, ou apaisant. Et c'est la médecine de la plupart des nations de toutes races: les arabes, les turques. et tout les gens des déserts; Les Byzantins et les Grecs s'occupaient seulement des médicaments composés. Enfin la plus grande partie de la médecine en Inde se base sur les remèdes solitaires.

 

Le traitement par la nourriture:

Les médecins sont d'accord, que s'il est possible de traiter une maladie par la nourriture existe, on ne revient plus au médicament; et que s'il est possible de traiter une maladie par un médicament simple, on n'aura plus recours au composé.

Ils ont dit: «Toute maladie qu'on peut vaincre par la nourriture et du régime; on ne doit pas essayer de la vaincre par les médicaments». Ils ont dit aussi:«Le médecin ne doit plus être passionné à prescrire des médicaments (1

 

Le mauvais emploi du médicament:

Si le médicament ne trouve aucune maladie à dissiper, ou s'il en trouve une qui lui-est incompatible; et s'il est compatible à la maladie rencontrée, mais est donné d'une quantité dépassant la normale, ou d'une manière exagérée: le médicament se cramponne à la santé et l'abîme.Les médecins de grande expertise, ne soignent généralement leurs malades que par les remèdes solitaires. Ce sont qui constituent l'une des trois parties de la médecine.

 

(1) Au cas d'une maladie déterminée, il faut employer le médicament nécessaire, sans dépasser les bornes; car chaque médicament est une arme à deux tranchants, utile au malade d'un côté, mais si la dose et la durée de l'emploi de ce médicament dépassent les bornes. il finirait par nuire à un organe sain du corps. Et il y a plusieurs maladies qui n'ont plus besoin que du repos complet et du règlement déterminé de la nourriture

 

Compatibilité du genre du médicament et de la nourriture:

Sa vérification: les remèdes sont du même genre que la nourriture; et la nation ou la communauté que la plupart de ses nourritures sont des solitaires, ses maladies sont très rares, et ses médicaments sont solitaires; tandis que les habitants des villes dont les nourritures, dans la plupart des cas sont composées, auront besoin des médicaments composés; parce que leurs maladies sont souvent composées, et les médicaments composés seront plus  efficaces pour eux. Les maladies des bédouins et les habitants des déserts sont solitaires: il suffit de les soigner par les médicaments solitaires. Et c'est une preuve, suivant la profession médicale.

 

Proportion de la médecine:

 

Nous disons: ici nous avons une autre chose, c'est la proportion de la nmédecine des médecins à la directive du Prophète (sur lui le salut et la bénédiction) qui équivaut à la proportion de la médecine des chefs des rites et des vieilles femmes à leur médecine, Et les plus habiles d'entre ces médecins et leurs chefs ont bien reconnu ce que nous disons. Ceux qui, d'entre eux, ont quelques connaissances erg la médecine en disent: C'est l'analogie, d'autres pensent que c'est l'expérience; d'autres aussi disent: ce sont des inspirations, des rêves et une induction juste et enfin d'autres encore disent: c'est constaté chez les bestiaux, ainsi les chats qui dévorent des bêtes vénimeuses, vont tout droit vers la lampe à l'huile et lapent l'huile afin de se soigner au moyen de l'huile, tout comme les serpents qui sortent des entrailles de la terre ayant une taie sur leurs yeux, vont vers les feuilles de l'arbre (Raziange) pour faire passer leurs yeux sur ces feuilles; comme l'oiseau qui a l'habitude de s'injecter de l'eau de la mer quand sa disposition naturelle est obstruée; il y a plusieurs exemples pareils mentionnés dans les principes de la médecine.

 

Les différentes sortes de la médecine Prophétique

Où est la place qu'occupe ce qu'on a déjà cité devant la position de la révélation divine qu'Allah révèle à son messager, pour les bienfaits et les malfaits? La proportion de ce qu'ils possèdent de la médecine à cette révélation équivaut à la proportion qu'ils ont de la science à ce que les Prophètes ont apporté; voire, ici on trouve des médicaments qui guérissent des maladies, et auxquels les plus grands médecins n'y arrivent pas, malgré, leurs sciences, leurs expériences et analogies: Ce sont les remèdes intérieurs et spirituels, )a tenacité, l'appui au Seigneur. et le compte sur lui, et le recours à lui, la soumission, l'aumône, l'invocation. le repentir et la demande de son pardon, le bienfait aux gens, le secours au soupirant. et le soulagement de l'affligé. Ces remèdes expérimentés par les nations de différentes religions et des sectes, qui les ont trouvés d'une influence guérissante; et ce qu'aucun des plus savants des médecins n'y arrive pas, même avec leur expertise ou analogie. Nous mêmes et d'autres, nous avons expérimenté tant de choses pareilles; et avons constaté leur influence, plus forte que celle des remèdes sensuels. voire ces derniers auront la même place des remèdes des importeurs par rapport aux médicaments des médecins; tout cela court selon la loi de la sagesse divine: il n'en dévie jamais; mais les motifs sont divers: le cœur qui est en contact permanent avec le Seigneur de l'Univers, le Créateur de la maladie et le remède, le gérant de la nature comme il veut à plein pouvoir; ce cœur aura des remèdes autres que ceux des cœurs qui lui sont loins et tournant le dos. A savoir que si l'esprit est ferme et l'âme avec la nature humaine sont fortes, elles s'entraident à pousser la maladie et la vaincre; comment nier, que celui qui a la nature humaine et l'âme fortes, qui s'enfouissent de leur proximité de leur créateur, de sa compagnie, de leur amour pour lui, et vivent dans l'aisance dans la commémoration de son nom, l'appui sur lui, la consécration de toutes leurs forces à lui, et l'appel de l'assitance de lui; que tout cela ne sera le plus important remède qui impose la dissipation de la douleur au moyen de la parole? Il n'y a que les gens les plus ignorants, les plus cachés, dont l'âme est trop dense et qui sont les plus loins d'Allah et de la vérité de l'humanité. Et nous allons- si Allah le veut- mentionner la cause, par laquelle, la lecture de la Fatiha a dissipé le mal de la morsure d'un mordu, incanté par elle. qui se tient debout comme s'il n'a plus de mal. Ce sont les deux sortes de la médecine prophétique que nous en parlerons-s'appuyant sur le pouvoir d'Allah - selon notre effort et notre capacité. et d'après le degré de nos connaissances insuffisantes voire anéanties, et notre marchandise modique(1). Mais nous demandons l'accord de ce qui a tout le bien entre ses mains, et nous en recevrons de sa grâce, lui le puissant et

le donateur.

 


(1) I.a marchandise modique ou qui n'est pas en bon état; c'est une allusion. 

 

De la Tradition: «Chaque maladie a un remède»:

Mouslim a rapporté, dans son travail intact, une part de la tradition d'Abiz-Zoubair, d'après Jabir-ben-Abdullah que le Prophète r a dit: «Chaque maladie a un remède, en obtenant le remède de la maladie, ce sera la guérison par la permission d'Allah le puissant et le glorifié!.»

 

Et dans les deux travaux intacts(1), selon 'Ata', après Abi-Flourayra a dit que le Messager d'Allah r a dit: «Allah n'a fait descendre aucune maladie, sans faire descendre une guérison pour elle!».

Dans le livre attribué à l'Imam Ahmad, une part de la parole de Ziad ben Alaqa d'après Oussama ben Charik qui a dit: «J'étais auprès du Prophète  r ; les Arabes sont venus et ont dit:

«O, Envoyé d'Allah, nous soignons-nous?; « il leur dit: Si! Ô serviteurs d'Allah, soignez-vous, et Allah, le glorifié et le puissant n'a mis aucune maladie sans mettre un remède pour elle»; excepté une maladie. Ils lui disent: laquelle?« La réponse fut: la décrépitude» une autre prononciation.: «Allah n'a fait descendre aucune maladies sans faire descendre un remède pour elle: connu par ceux qui le connaissent, et ignoré par ceux qui

l'ignorent».

Et dans un travail attribué, d'après Ibn Massoud:  «Allah le puissant et le glorifié, n'a fait descendre aucune maladie, sans faire descendre un remède pour elle; connu par ceux qui le connaissent, et ignoré par ceux qui l'ignorent».

Les incantations et les amulettes:

 

Et dans les travaux attribués et la tradition, d'après Abou Khouzamah qui dit:

«Je dis, O Messager d'Allah! As-tu vu des incantations appliquées, un remède employé, et des amulettes portées, qui poussent une partie du sort? Il dit: Elle sont de la providence d'Allah».

 

Les causes et les déductions:

 

Ces traditions renferment la conformité des causes et les déductions, et la nullité de la parole de ceux qui les nient. Il se peut que la formule «Chaque maladie a son remède» est prise, en général jusqu'à ce qu'elle désigne les maladies meurtrières, et les maladies qu'aucun médecin ne peut les guérir. Mais Allah le puissant et glorifié a fait des remèdes poûr elles, et qui les guérissent, mais il a tenu secret, leurs connaissances, pour les hommes; et ne leur laisse aucun moyen de les

 


(1) c.à.d. les travaux intacts des deux Imams Al-Boukhari et Mouslim dans la tradition, ces deux travaux selon l'unamité des Imams, sont les plus livres intacts après le Livre d'Allah (le Très-Haut) (A.H.Q.).

connaître; car les gens connaissent que ce qu'Allah leur fait connaître. Ainsi, le Prophète  r a attaché la guérison à la rencontre du remède à la maladie. car nulle créature n'a une opposée. Et chaque maladie a des opposés comme remède; et l'on soigne par son opposé; et le Prophète  r a attaché la guérison à la compatibilité de la maladie avec le remède; c'est un sort surabondant à l'existence du remède seulement. Car, au cas où le remède dépasse l'état de la maladie qualitativement, ou est augmenté à la quantité préscrite, il la déplace vers une autre maladie; si la quantité est diminuée, elle n'accomplit son opposition à la maladie, et le soin sera restreint. Quand le donneur des soins ne tombe pas sur le remède, la guérison n'aura pas lieu; et si le temps n'est pas convenable à ce remède, l'utilité est nulle: si le corps ne l'accepte plus(l) ou si la force est inapte de le supporter, ou bien s'il y a un empêchement qui limite son influence, la guérison n'aura plus leu faute de rencontre. Mais si la rencontre se produit, la guérison aura lieu indispensablement; et c'est le meilleur des cas probables dans la tradition. Le deuxième. que le général désigne le particulier et les prononcations entrant sont beaucoup plus nombreuses que celles en sortant; et c'est d'usage dans toutes les langues; d'où ce qu'on veut dire qu'Allah ne met aucune maladie qui accepte le remède sans mettre un remède pour elle ici, on ne parle plus des maladies qui refuse les remèdes.

 

Voici la parole d'Allah le (T.H.) au sujet du vent à qu'il a donné le pouvoir sur les 'Ad:

 

Puis, voyant un nuage se dirigeant vers leurs vallées ils dirent; "Voici un nuage qui nous apporte de la pluie". Au contraire! c' est cela même que vous cherchiez à hâter: C' est un vent qui contient un châtiment douloureux, [24]détruisant tout, par le commandement de son Seigneur. Puis le lendemain on ne voyait plus que leurs demeures. Ainsi rétribuons- Nous les gens criminels. [25]

 

فَلَمَّا رَأَوْهُ عَارِضًا مُسْتَقْبِلَ أَوْدِيَتِهِمْ قَالُوا هَذَا عَارِضٌ مُمْطِرُنَا بَلْ هُوَ مَا اسْتَعْجَلْتُمْ بِهِ رِيحٌ فِيهَا عَذَابٌ أَلِيمٌ[24] تُدَمِّرُ كُلَّ شَيْءٍ بِأَمْرِ رَبِّهَا فَأَصْبَحُوا لا يُرَى إِلا مَسَاكِنُهُمْ كَذَلِكَ نَجْزِي الْقَوْمَ الْمُجْرِمِينَ[25]

 

c.à.d.. toute chose qui est exterminable, et le vent peut l'exterminer, et il a beaucoup de semblables.

 

 

La confrontation des opposés:

Celui qui contemple la création des choses opposées dans cet univers: leurs actions de résistance, et de répulsion mutuelles ou l'excitation des unes contre les autres, remarquera la perfection de la puissance, la sagacité et le perfectionnement de ce que le Seigneur le (T.H.) a fait, s'assurera de son unicité divine et victorieuse, et tout ce qui est créé a son opposé et son prohibitif; Aussi, est-il le riche par lui-même; et toute autre que lui a besoin par soi-même.

 


(1) N'accepte le remède; c'est ce qu'on connaît dans la médecine moderne sous le nom de sensibilité envers le remède, c.à.d. le refus du corps de recevoir ce remède, malgré l'emploi public pour d'autres corps. 

 

Le traitement et la confiance en Allah:

 

Dans ces vraies traditions (hadiths) on ordonne le traitement qui ne rejette pas la confiance en Allah; de même l'éloignement des maladies: la faim, la soif, le chaud, et le froid au moyen de leurs opposés, ne le rejette plus aussi. Mais la vérité de la croyance à l'unité d'Allah ne sera pas parfaite qu'en considérant les causes définies par Allah comme nécessaires à leurs auteurs, quantitativement et légalement, et leur entrave c'est la censure de la confiance en Allah, elle-même; il en est de même pour l'Ordre et la sagesse; cet entrave affaiblit la confiance en Allah car il gêne les dites causes: Si on les rejettent, on aura une confiance plus forte, en Allah; mais aband- onner ces causes c'est la faiblesse qui n'est plus compatible avec la confiance en Allah dont la vérité est l'appui du cœur sur Allah en recherchant ce qui est utile au serviteur d'Allah, en matière de religion et dans la vie d'ici-bas, et ce qui lui éloigne de ce qui lui est nuisible à sa foi et à sa vie présente. Il est donc, bien nécessaire de s'appuyer sur Allah et d'entreprendre les causes, sinon, la sagesse et la  légalité seront entravées.

 

Le serviteur d'Allah ne doit pas rendre son appui sur Allah, impuissance,  ni faire de son impuissance, appui sur Allah.

Le traitement et le sort:

On trouve aussi dans les traditions, une réponse à ceux qui nient l'influence du traitement et disent: «Si la guérison est prédestinée, le  traitement est inutile; et de même, si elle n'est plus prédestinée et disent  encore: La maladie a lieu par une Providence divine, et celle-ci ne peut être ni poussée, ni éloignée».

Et cette question fut citée par les A'rabes dans les paroles du Messager d'Allah  r ; mais les vertueux des compagnons qui sont plus savants en Allah, sa sagesse, et ses qualités, ne pourraient jamais citer une telle

question.

Éloignement du sort par la providence:

Le Prophète  r  leur a répondu d'une manière qui guérit et satisfait, en disant:

«Ces remèdes, ces incantations et ces amulettes sont provenus de la providence divine; tout résulte de cette providence, et toute chose ne peut être poussée que par la providence d'Allah; et cette poussée même est de sa

providence aussi; alors, il n'y aura aucune issue de sa prédestination, à l'instar de pousser la destinée de la faim, de la soif, du chaud, et du froid par leurs contraires; et l'éloignement de l'ennemi par le dijihad (guerre sainte); et tous  sont provenus de la Providence d'Allah: l'éloignant, l'éloigné et l'action d'éloigner».

Sort du profit et du dommage:

Et on dit à ce qui pose cette question:

Cela vous impose à n'entreprendre aucune cause qui apporte du profit, ou pousse le dommage, car le profit et le dommage, s'ils sont prédestinés ils arriveront nécessairement, s'ils ne sont pas prédestinés, ils n'auront aucun

moyen d'y arriver; ce qui signale la destruction de la foi, et de la vie; et la corruption du monde; et personne ne dit cela que celui qui éloigne et contrarie le vrai en mentionnant le sort afin de repousser l'argument de la

personne certaine comme les polythéistes qui ont dit:

Ceux qui ont associé diront: "Si Allah avait voulu, nous ne Lui aurions pas donné des associés, nos ancêtres non plus et nous n' aurions rien déclaré interdit. "Ainsi leurs prédécesseurs traitaient de menteurs (les messagers) jusqu'à ce qu' ils eurent goûté Notre rigueur. Dis: "Avez- vous quelque science à nous produire? vous ne suivez que la conjecture et ne faites que mentir". [148]

 

سَيَقُولُ الَّذِينَ أَشْرَكُوا لَوْ شَاءَ اللَّهُ مَا أَشْرَكْنَا وَلا ءَابَاؤُنَا وَلا حَرَّمْنَا مِنْ شَيْءٍ كَذَلِكَ كَذَّبَ الَّذِينَ مِنْ قَبْلِهِمْ حَتَّى ذَاقُوا بَأْسَنَا قُلْ هَلْ عِنْدَكُمْ مِنْ عِلْمٍ فَتُخْرِجُوهُ لَنَا إِنْ تَتَّبِعُونَ إِلا الظَّنَّ وَإِنْ أَنْتُمْ إِلا تَخْرُصُونَ[148]

 

 Et les associateurs dirent: "Si Allah avait voulu, nous n' aurions pas adoré quoi que ce soit en dehors de Lui, ni nous ni nos ancêtres; et nous n' aurions rien interdit qu' Il n' ait interdit Lui-même". Ainsi agissaient les gens avant eux. N' incombe- t- il aux messagers sinon de transmettre le message en toute clarté? [35]

 

 وَقَالَ الَّذِينَ أَشْرَكُوا لَوْ شَاءَ اللَّهُ مَا عَبَدْنَا مِنْ دُونِهِ مِنْ شَيْءٍ نَحْنُ وَلَا ءَابَاؤُنَا وَلَا حَرَّمْنَا مِنْ دُونِهِ مِنْ شَيْءٍ كَذَلِكَ فَعَلَ الَّذِينَ مِنْ قَبْلِهِمْ فَهَلْ عَلَى الرُّسُلِ إِلَّا الْبَلَاغُ الْمُبِينُ[35]

Afin de pousser la preuve divine contre eux en envoyant ses Envoyés.

La cause et la déduction:

La réponse au requérant, est de lui dire: Il existe une troisième partie non mentionnée; C'est qu'Allah a prédestiné une telle chose ou autre suite à une telle cause; ainsi, si vous apportez la cause, la conséquence aura lieu; sinon, pas de conséquence.

S'il dit: «S'il m'a prédestiné la cause je le ferai; sinon, je ne saurai le faire».

On lui dit: Acceptez-vous cette protestation de la part de votre esclave, de votre enfant ou de votre salarié, au cas où il s'insurge contre votre ordre ou votre interdiction, en s'appuyant sur la prédestination, et vous désobéit?

 

En acceptant ce cas, ne blâmez point celui qui vous a désobéi, pris votre bien. diffamé votre honneur, perdu vos droits. Si vous ne l'acceptez pas, comment on acceptera votre négligence de vos devoirs divins!!?

On'a rapporté dans une oeuvre Israëlite: «qu'Abraham Al-Khalil (l'intime) a dit:

Ô. Mon Seigneur, d'où provient la maladie? Il lui dit: à Moi; il a demandé à nouveau: Et le remède? la réponse fut: de Moi; alors il a dit: et que dire du médecin?, et Allah dit: C'est un homme à qui on lui a confié d'ordonner le remède».

 

Vaincre la maladie:

Dans sa phrase  r :

«A chaque maladie son remède», un renforcement de l'âme du malade et du médecin, une incitation à demander et rechercher ce remède; car si le malade sent que sa maladie a un remède qui le dissipe, son cœur s'attachera à

l'espoir, son désespoir apaisera de son ardeur, et la lumière de l'espérance l'illumine.

Et quand son âme surmonte la maladie, sa température instinctive surgit; ce qui engendre la force des âmes animales, spirituelles et naturelles; et lorsque ces âmes se renforcent les forces qu'elles portent se fortifient et vainquent la maladie et la surmontent.

De même, si le médecin sait que cette maladie a un remède, il peut le demander et le rechercher.

Les maladies du corps sont comme des maladies des cœurs (psychologiques); et Allah n'a créé une maladie de cœur sans créer sa guérison par son contraire; si le porteur de la maladie le connait et l'emploie, et s'il est compatible avec la maladie de son cœur, il le guérira par l'autorisation d'Allah le (T.H.).

 

(II) DIRECTIVE DU PROPHÈTE  r

Pour se protéger de l'indigestion

 

La modération de manger et de boire:

Dans ses directives  r :

Se protéger de l'indigestion et de l'excès de manger, suivant le besoin et la règle qu'on doit obéir en mangeant et en buvant.

Dans les traditions bien attribuées, et autres, on rapporte que le Messager a dit:

«L'humain n'a rempli un récipient pire qu'un ventre; il lui suffit quelques bouchées qui maintiennent son dos, s'il le fait de toute nécessité: il doit laisser le tiers pour manger, le deuxième tiers pour boire et le troisième tiers pour souffler».

Répartition des maladies provenant de la nourriture:

- La variété des maladies:

Il existe deux espèces de maladies:

Des maladies matérielles causées par l'excès d'une matière dépassant les bornes dans le corps jusqu'à ce qu'il gêne ses actions naturelles, elles constituent la plupart des maladies, leurs causes sont: introduire dans le corps une nourriture avant que celle qui la précèdent ne soit digérée. L'excès de la quantité dont le corps en a besoin.

Manger des nourritures peu utiles, et qui sont lentement digérées. L'abondance des nourritures de composition diverses et variées. Si un humain remplit son ventre par ces nourritures, et s'il s'y habitue, elles lui causeront des différentes maladies, quelques une guérissent lentement et d'autres rapidement. S'il se nourrit avec modération et mange selon ses besoins, quantitativement et qualificativement, modérément; le corps sera plus servi que par la grande quantité de la nourriture.

Les degrés de la nourriture:

Les degrés de la nourriture sont au nombre de trois:

1.Le degré du besoin.

II.Le degré de satisfaction.

III.Le degré de l'excès.

Le degré du besoin:

Le Prophète rnous a informé: «qu'il lui suffit quelques bouchées qui maintiennent son dos, par lesquelles sa force ne diminue pas et ne s'affaiblit pas; s'il les dépasse, il doit manger en remplissant le tiers de son ventre. et laisser l'autre tiers à l'eau et le dernier tiers au souffle.

Préjudice de l'excès de la nourriture:

Ce qu'on a cité plus haut est plus utile au corps et au coeur: Car si le ventre est plein de la nourriture, et sera incapable de recevoir la boisson, et s'il y apporte le boisson, il sera très étroit pour le souffle; et lui causera

l'affliction et la fatigue; et sera considéré comme celui qui porte un lourd fardeau. d'où résultent: la corruption du coeur, la paresse des organes d'être dociles. leurs mouvements vers les désirs qui nécessitent la satiété.

Remplir le ventre de nourriture préjudicie le cœur et le corps(l). Cela arrive si le rassasiement est permanent ou s'il est fréquent; mais s'il se produit quelques fois, il y aura nul inconvénient.

Abou Hourayrah a bu, en présence du Prophète rdu lait jusqu'à ce qu'il ait dit: «Par ce qui t'a envoyé par la vérité, je ne lui trouve aucun passage». Les compagnons ont mangé plusieurs fois en sa présence, jusqu'à ce qu'ils soient rassasiés. Le rassasiement exagéré affaiblit donc les forces et le corps; même s'il le

 

(1) Ach-Chafii (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit: «Depuis seize ans je ne me suis pas rassasié qu'une seule fois, où j'ai vomi; car le rassasiennent alourdit le corps, endurcit le cœur. écarte la prudence, attire le sommeil, et affaiblit son auteur envers le culte». Cf, les manières d'Ach-Chafii, par Ibn Hatim Ar-Razi.

 

fertilise; mais il renforce le corps suivant la nourriture qu'il accepte, et non selon l'abondance.

Les trois parties de l'homme:

Etant donné qu'il y a dans l'homme une partie terrestre, une autre aérienne et une troisième aquatique; le Prophète ra divisé sa nourriture et sa boisson et sa respiration en trois parties.

La partie de feu dans le corps:

Si l'on demande où se trouve cette partie, on répond que c'est un problème que les médecins ont discuté et dit: en effet, il y a dans le corps une partie de feu qui est l'un de ses principes(1).

La partie de feu:

D'autres plus raisonnables se sont disputés entre eux et ont dit: Il n'y a plus dans le corps une partie de feu, en déduisant:

I- Cette partie de feu devrait être tombée de l'ether et mêlée avec les parties aquatiques et terrestres, ou bien on pourrait dire qu'elle y est engendrée et formée.

Le premier point de vue est exclu, en se basant sur deux contestations:

a - Le feu est toujours montant; s'il descend, ce ne serait que des reflets de son centre vers ce monde.

b - Ces parties de feu doivent necéssairement, en tombant, traverser la sphère du froid rigoureux et dans ce monde, nous remarquons que le grand feu s'éteint par une petite quantité d'eau, et ces petites particules, en passant par le sphère du froid rigoureux, de froid extrême et de grandeur infinitésimale, seraient plus conve- nables à être éteintes. Ou devrait être engendrée, ici; ce point de vue est bien plus loin de la vérité, car le corps qui devient feu après son présent état, était, avant de son devenir, terre, eau ou air, car les principes sont ces quatre seulement; et celui qui est devenu feu d'abord, était mêlé et lié avec l'un de ces corps; et le corps

qui n'est pas feu, quand il s'introduit dans les grands corps qui n'est pas feu, n'est guère prêt à se transformer en feu, puisque lui-même n'est plus feu, et les corps qui se mêlent à lui sont froids; comment alors, peut-il se transformer en feu?!

Si vous vous demandez: Pourquoi ces parties de feu ne transforment pas ces corps en feu, puisqu'elles s'y mêlent; nous disons: Nous répétons la même parole au sujet de l'arrivée de ces parties de feu, citée dans (1).

 

(1) Les Grecs considéraient les animaux, les plantes et les métaux, composés des principes suivants: l'eau, la terre, l'air et le feu.

Si vous dites: Nous voyons que le chaux aspergé de l'eau dégage du feu, et le rayon du soleil dirigé vers le verre produit du feu aussi; de plus si on bat le fer par une pierre le feu paraît et tout ce feu se produit par la fréquen- tation et cela annule ce que vous avez décidé dans la première partie.

Ceux qui renient cela ont dit:

Nous ne nierons jamais que le fort frottement produit le feu, comme si on bat le fer par la pierre et que la force du rechauffement du soleil produit le feu, à l'état de verre.

Mais nous considérons cela improbable dans les corps des plantes et des animaux; étant donné qu'il n'y a plus dans leurs corps de frottement, apte de produire le feu; il n'y a pas encore de la clarté et de la polissure qui

ressemblent à celle du verre: le rayon du soleil tombe sur leur partie extérieure. et le feu ne se produit? comment le rayon qui atteint leur intérieur, engendrera le feu?

 

II.La deuxième phase du problème:

Les médecins sont d'accord unanimement, que l'ancienne boisson est trop chaude par nature, si cette chaleur provient des parties de feu, n'existerait jamais, car ces pires parties de feu ne peuvent rester longtemps dans des parties dominantes aquatiques, sans s'éteindre; malgré que nous voyons que le grand feu s'éteint par une petite quantité d'eau.

III.La troisième phase:

S'il y a effectivement dans les animaux et les plantes une partie de feu, elle serait dominée par la partie aquatique qui y est, et la partie de feu serait vaincue par elle. Et la supériorité de certaines natures ou quelques principes sur d'autres, exige la transformation de la nature de ce qui est vaincu à celle qui est vainqueur; alors: la transformation de ces parties de feu très rare à la nature de l'eau contraire au feu doit être bien nécessairement exigée.

IV.. La quatrième phase:

Allah le (T.H.) a mentionné, dans Le Coran, la création de l'homme, plusieurs fois, où il informe quelques fois qu'il l'a créé de l'eau; et d'autres fois qu'il l'a créé de la terre; tantôt qu'il l'a créé d'une composition de ces deux c.à_d. de la boue, tantôt qu'il a été créé de l'argile comme la faïence qui est la boue cuite au soleil et au vent jusqu'à ce qu'elle devienne pareille à la faïence. Mais il, en aucun lieu, ne l'a créé du feu, mais cette création, est faite par lui, propre à Iblis.

Et dans le Correct de Mouslim, on affirme que le Prophète r adit:  «Les anges ont été créés de la lumière, Iblis fut créé de la flamme du feu dépourvue de fumée, et Adam fut créé comme on vous l'a décrit».

II est vraisemblable qu'Allah a créé ce qu'il a décrit dans son Livre seulement, et Allah (le glorifié) n'a pas décrit Adam qu'il l'a créé du feu ou qu'il y a du feu dans sa matière.

V. La cinquième phase:

La limite de leur induction, c'est ce qu'ils regardent: de la température dans les corps des animaux qui indique les parties de feu; mais ce n'est plus jamais une bonne preuve: car les causes de la chaleur sont plus générales que le feu, elle pourrait provenir, tantôt du feu, tantôt du mouvement, ou de la reflexion des rayons, de la température de l'air, et du voisinage du feu; qui résulte aussi de la chaleur de l'air.

Il se peut qu'on trouve d'autres causes. Alors le feu n'est point nécessaire à la chaleur.

Les gens du feu(1) disent:

«Il est bien connu que la terre et l'eau bien mélangées, leur cuisson nécessite de la chaleur; sinon, elles seront seulement mélangées sans être cohérentes. Si on met un grain dans la boue, de façon que l'air et le rayon du

soleil n'y arrivent pas, il sera corrompu».

Dans la combinaison, se produit, des fois un corps cuisant par nature, et d'autres non; s'il se produit c'est la partie de feu; sinon, la combinaison n'est pas réchauffant par nature, et s'il réchauffe parfois c'est par hasard; quand le réchauffement accidentel cesse d'avoir lieu, la chose n'est pas chaude par nature ni par sa condition, voire elle est absoluement froide. Mais il existe des aliments et des remèdes qui sont chauds par nature; nous avons constaté qu'ils ont de la chaleur, car leur nature est de feu.

Aussi, disent-ils:

S'il n'existe pas dans le corps une partie réchauffant, il serait dans l'extrême froid, car si la nature exige le froid, et n'a ni assistant ni opposant: le froid devrait être extrêmement nul; si cela arrive, la nature ne sentira pas le

froid, parce que le froid qui atteint le corps était à terme il lui sera pareil et aucune chose n'est plus faite de sa pareille, et si elle n'est pas faite de sa pareille, elle ne le ressent pas; si elle ne la ressent pas, elle n'aura donc pas la douleur de lui; si elle est inférieure à elle, il est préféré de n'être jamais faite. S'il n'y a pas dans le corps une partie réchauffante par nature, elle ne s'y impressionnera pas et ne pressentira aucune douleur.

Ils ont dit: mais vos épreuves annulent les paroles de ceux qui disent: «Les parties de feu restent au sein de ces combinaisons, dans leur état et

 

(1) Ceux qui disent que le feu est parmi les éléments dont l'homme fut créé; C'est une allusion à leur infidélité.

 

nature relatives au feu» mais nous ne pensons comme eux, mais confirmons que leur forme spécifique se corrompt quand on les combine. Vautres ont dit: Pourquoi ne faut-il pas dire que quand la terre, l'eau et l'air sont combinés: la chaleur qui les cuisent est celle du soleil et d'autres astres: puis quand cette combinaison sera parfaitement cuite, sera prête à s'accommoder à l'état de combinaison au moyen de la chaleur: plante, animal

ou métal? et qu'est-ce qui interdit la chaleur et le réchauffement qui existent dans les combinaisons, d'être au moyen des particularités et des forces qu'Allah le (T.H.) les a créées au moment de la combinaison, et non au

moyen des parties de feu existant réellement? Alors vous n'avez qu'annuler cette possibilité, complètement, et un groupe des médecins vertueux a en effet bien reconnu cela.

Quant à la sensibilité du corps au froid, nous disons que cela indique qu'il existe dans le corps de la chaleur et du réchauffement, et qui est-ce qui nie cela?! Mais quelle est la preuve qui montre que le réchauffant n'est que le feu?

Même si «tout feu est réchauffant», cette thèse n'est pas toujours vraie en sens réccproque, voire son opposée est vraie d'où on dit «quelque réchauffant est feu!».

Mais quand vous dites que la forme spécifique du feu se corrompt; une multitude de médecins confirme la continuation de sa forme spécifique, et dire qu'elle se corrompt c'est faux et c'est bien reconnu par les plus vertueux de vos tardifs dans son livre nommé Al-Chifa a (la guérison); et qui a démontré les quatre éléments conservent tous leur nature dans les combinaisons.

Et c'est Allah qui accorde la réussite.

1 Sortes du traitement de la maladie d'après le Prophète .r:

Il r traitait la maladie au moyen de trois genres de remèdes:

a - par les remèdes naturelles.

b - par les remèdes divins.

c - par la combinaison des deux.

Nous allons citer les trois sortes tirées de ses directives r

Nous commençons par les remèdes naturels qu'il a préscrits et a

employés, puis nous allons mentionner les remèdes divins, enfin, les combinés.

La réforme du cœur et du corps:

Le Prophète ra indiqué cette réforme par allusion, car il est

envoyé comme guide, et invocateur à Allah et à son Paradis, faisant informer d'Allah. montrant à la nation ce qui lui satisfait, et ordonnant de le faire, et ce qui le rend mécontent, ou interdit par lui; et donnant les informations et les histoires des prophètes et envoyés, et leurs situations parmi leurs nations, ainsi que les informations de la création de l'univers, du commencement et de la résurrection, et enfin de la misère et du bonheur, et de leur source.

Quant au traitement des corps, il se place comme complémentaire à sa loi, intentionné pour autre que lui, d'où on l'emploie au besoin, et s'il est possible de s'en dispenser, toutes les énergies et forces s'orientent vers le

traitement des coeurs et des âmes, la conservation de leur santé, l'éloignement de leurs maladies et leur protection de la corruption; ce qu'il s'agit tout d'abord.

Car la réforme du corps n'est plus jamais utile sans la réforme du cœur; et la corruption du corps accompagnée de la réforme du coeur ne cause que peu de préjudice, qui est passable, et sera suivie d'une utilité parfaite et

continue, et c'est Allah qui accorde le succès.

 

LE PREMIER GENRE

(III) DIRECTIVE DU PROPHÈTE .r

Pour le traitement de la fièvre

On affirme dans les deux Corrects (As-Sahihaïn) d'après Nafi'a, d'après

Ibn Omar, que le Prophète ra dit:

«La fièvre ou la fièvre violente est une émanation de Géhenne, adoucissez‑ la par l'eau»(1).

 

Cette tradition (hadith) paraît équivoque d'après le point de vue de nombreux médecins ignorants, et ils l'ont trouvée contraire au remède de la fièvre et de son traitement; et nous allons montrer, par l'assistance et la force

d'Allah, sa visée et sa compréhension, en disant:

Le discours du Prophète r se partage en deux catégories:

-L'un est universel et s'adresse à tous les gens du globe terrestre.

-L'autre ne concerne que quelques uns d'eux.

-Le premier pareil à tous ses discours.

-Le second, pareil à ce qu'il dit dans ce qui suit:

 

«Ne tournez-vous pas en face de la Kiblah, au moment d'uriner ou d'évacuer les fèces, et ne lui tournez pas vos dos; mais orientez vous vers l'est ou l'ouest».

 

Ce discours ne concerne pas les gens de l'orient ni de l'occident, ni ceux de l'Iraq, mais ceux de la Médine ou les lieux qui se trouvent sur son chemin, comme les pays du Cham (Damas) et autres, il dit aussi:

 


(1) Tous les cas de la fièvre, quand la température s'élève trop sont traités par deux méthodes:

a - Extérieurement, au moyen des compresses froides ou glacées, afin de diminuer le degré de la température.

b - Prendre de l'eau abondamment dans la bouche, pendant les cas de la fièvre, ce qui aide tous les organes du corps, surtout les deux reins, à effectuer leurs fonctions vitales Cette tradition est rapportée, aussi par An-Nassa'i , Ibn Majah, Malik et Ahmad.

 

«Entre le levant et le couchant du soleil c'est la Kiblah!» à savoir que ce discours est propre aux habitants du pays de Hidjaz et de son entourage; où la plupart des cas de la fièvre qui attaquait les habitants sont véniels et journaliers, résultant de la vigueur de la chaleur solaire, et l'eau froide leur sera utile, en la buvant ou avec laquelle on se lave.

La définition de la fièvre:

C'est une étrange chaleur qui brûle dans le coeur (l'interieur ou le centre du corps) et se propage au moyen de l'esprit et du sang dans les veines et les vaisseaux, dans tout le corps, et qui devient ardente et nuisible aux fonctions naturelles.

Les catégories de la fièvre:

La fièvre a deux catégories

1.Accidentelle, qui a pour cause une tumeur, un mouvement, une insolation, quand il fait un grand chaud ou autre.

2.Maladive, qui a trois sortes; elle ne paraît que dans un élément premier, puis elle finit par chauffer tout le corps.

La fièvre d'un seul jour:

Si elle s'attache à l'âme, on l'appelle: la fièvre d'un seul jour, car, elle disparaît souvent dans un seul jour, au maximum dans trois jours.

 La fièvre infectionnelle:

Si elle s'attache aux humeurs, on l'appelle: la fièvre infectionnelle, et se subdivise en quatre parties: colérique, mélancolique, sanguine, et lymphatique, et quand elle s'attache aux organes durs et principaux, on l'appelle: la fièvre du coup qui a une grande quantité de genres.

Les avantages de la fièvre:

Il se peut que le corps obtienne de la fièvre de grands avantages que le remède ne peut y arriver généralement, la fièvre d'un seul jour ou la fièvre infectionnelle peuvent causer la cuite des matières dures qui ne peuvent être

cuites sans elle, ou éliminer l'occlusion intestinale que les remèdes purgatifs ne peuvent y arriver.

Quant à la chassie récente ou chronique, la fièvre arrive à guérir la plupart de ses cas, miraculeusement et promptement. Elle est utile aussi. dans les cas de paralysie, de paralysie faciale, ou la crispation de


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